1776-1848 Jean "cadet" Argueyrolles

Né le le 8 septembre 1776 à Dichau commune de Bassignac-le-Haut, second du nom, son Père Joseph Argueyrolles était dit médecin vétérinaire, sa mère Françoise Pau devait disparaitre 5 jours après la naissance et la disparition de Toinette en Février 1780, Jean avait 4 ans.

• C’est donc seul que Joseph éleva ses deux fils Jean "ainé" et Jean "cadet" sur sa propriété du Peuch qu’il s’activa a faire prospérer.
• Malheureusement Joseph, pourtant très actif, devait disparaitre à l’age de 54 ans laissant à son tour ses deux fils de 16 et 13 ans seuls au Peuch mais pouvant compter sur leur oncle prêtre Jean Argueyrolles pour les accompagner.
• C’est Jean "cadet" qui devait fonder une famille le premier en se mariant avec Marie Mas, mais il était mineur et pour valider cette union, un conseil de famille se réunit le 28 Pluviose de l’an 3 dont en voici l’acte : [1]

“Par devant le notaire public soussigné et témoins bas nommés, le vingt huit pluviose l’an 3 de la république française une et indivisible au lieu de Giguillanges commune de Bassignac le haut, furent présents les citoyens Jean Argueyrolles second du nom, fils légitime à feus Joseph Argueyrolles et Françoise Pau domicilié au village de Dichau même commune d’une part. Et Marie Mas fille légitime à François Mas et Catherine Grandier icy présents et agissant de leur consentement, habitants du présent lieu, et attendu que le dit Argueyrolles est mineur, aurait convoqué ses plus proches parents de vouloir bien délibérer si le mariage proposé luy est avantageux, qu’à cet effet se sont présentés Antoine Bordes du présent lieu, Jean Pau du lieu de Vernac même commune, Jean Sirieix du lieu de Glanes commune de Darazac, Francois Pau officier municipal de la commune d’Auriac, Jean Argueyrolles premier de nom [2] du surdit lieu Dichau, ses proches parents tant de l’estac paternel que maternel, lesquels s’étant réunis pour délibérer audit mariage prétendu, le résultat a été que le mariage leur paraissait très avantageux, qu’à cet effet ils ont nommé pour curateur ad-hoc pour donner leur suffrage la personne dudit François Pau lequel en conséquence consent que le dit Argueyrolles second du nom contracte mariage avec ladite Marie Mas.
 Et pour support des charges duquel futur mariage le dit futur époux, du consentement dudit Pau son curateur, s’est constitué la somme de six mille livres en déduction de laquelle ledit Jean Argueyrolles premier du nom en a tout présentement compté en espèces de cours audit Mas père celle de douze cent livres dont quittance et reconnaissance sur tous les biens dudit Mas et quant aux quatre mille huit cent livres à payer ledit Jean Argueyrolles premier du nom promet et s’oblige les payer audit Mas père à raison de mille livres par an sauf du dernier pacte qui ne sera que de huit cent livres à commencer de ce jour à un an, sans intérêt durant chaque terme et lesdits payements seront imputables sur les biens dudit époux futur tant paternels que maternels, et au cas de retour de la constitution sera soldée douze cent livres un an après le cas arrivé et le restant à six cent livres par an jusqu’à fin de payement sans intérêt durant chaque terme.
 Agréant ledit mariage, ledit Mas père s’oblige de laissé irrévocablement à ladite future épouse sa fille acceptante, la moitié de tous se biens présents et à venir, sous la réserve des usufruits et revenus sa vie durant en nourrissant et les époux futurs et leurs descendants tenus de travailler au profit desdit donateurs.
 Ainsi les partis l’ont voulu après avoir déclaré que tous les biens des époux futurs n’excédaient douze mille livres. Fait et passé en présence de Jean Cisternes soussigné avec l’époux futur et la future épouse, Borde, Sirieix, Pau et François Pau et Argueyrolles premier du nom, et de François Neyrac qui a déclaré ne savoir signer de ce requis par nous, et ledit Mas père à aussi signé, le témoins domiciliés de la présente commune. Mariage dont la ligne raturée est approuvée ainsi que le mot six de l’autre part à l’avant dernière ligne de la page première.

Duroux notaire public.”

• Premier Mariage :
  • Jean Argueyrolles et Marie Mas s’installèrent à Giguillanges
  • Six enfants naitrons de leur union : François 1800-1859, Jean décedé à l’âge de un an en 1803, puis François 1804-1809, Toinette en 1811 décédée, Jeanne née en 1811 et Marie-toinette.
  • Marie Mas décèdera en 1836

• Deuxième Mariage en 1845 :
  • Le 16 Juillet 1845, Jean se remarie avec Marie-Anne Mielvac, à Giguillanges, lui avait 69 ans et elle 45 ans.

    Il reconnaitra ce jour, Pierre Argueyrolles âgé alors de 6 ans, son fils légitime et celui d’Anne Milvac,

  • Trois ans plus-tard, Jean décédera le 17 février 1848 à Giguillanges à l’âge de 72 ans, c’est à quatre heure du soir que Jean Julien Felix Cisterne maire de la commune de Bassignac-le-haut canton de Servières reçoit Jean Pouget , Journalier âgé de trente ans demeurant à Giguillanges et Casimir Fouillade, métayer âgé de cinquante quatre ans demeurant à Maurel , déclarant que le 17 Février à une heure du soir Jean Argueyrolles [3] marié à Marie Anne Mielvac, cultivateur âgé de soixante douze ans demeurant à Giguillanges est décédé en sa maison. Ils ont déclaré ne savoir signer.“”